Les Châteaulinoises ne sont pas épargnées par le sort, avec toutes ces blessures. Et elles risquent d’écarter Justine Louboutin et Mélissa Breton jusqu’à la fin de la saison. Aussi, Thierry Goulard, le manager local, fait contre mauvaise fortune bon cœur. « Nous nous déplacerons avec une équipe très décimée, avance-t-il. En toute logique, cette rencontre risque d’être difficile. »
Cependant, l’optimisme est de rigueur, d’autant plus que la défaite du match aller ne s’était soldée que par un écart de trois petits buts (28-31). « Les filles restent optimistes et veulent croire à l’exploit », poursuit-il. Toutefois, le récent succès des protégées de Simon Guern, l’entraîneur nord-finistérien, à Plouagat, permet de situer leur bon niveau actuel.
« Nous sommes toujours en vie »
Aussi, les partenaires de Morgane Lallaouret s’attaquent à plus fortes qu’elles et plus expérimentées, en témoigne la présence d’Ursule Ngoh Mbah sur le parquet de la salle Kerjézéquel, à Lesneven. Thierry Goulard s’attache à trouver de nouvelles solutions pour pallier les absences du moment, en attendant des jours meilleurs. « Les entraînements nous permettent de travailler sur le nouveau positionnement de certaines filles », détaille le coach.
Visiblement, la rencontre de samedi servira principalement de base de travail pour les rencontres capitales à venir. Et la prochaine échéance, avec la réception de Lambézellec, en fera partie. D’ici-là, les esprits et les regards seront tournés vers le haut lieu du handball finistérien, afin de préparer au mieux cette rencontre. « Nous sommes toujours en vie et nous avons encore notre destin entre les mains. Aussi, nous nous devons de tout donner avant d’aborder la dernière ligne droite, afin de ne pas avoir de regrets », conclut Thierry Goulard.