Difficile d'arbitrer un match, quand on a affaire à des amateurs, motivés mais pas toujours disciplinés. Une responsabilité qui incombe cependant aux arbitres, débutants ou confirmés, régulièrement formés à ce rôle par les clubs associés de Châteaulin et Plomodiern.
Le club AL Châteaulin Handball, associé à son partenaire le HBC Plomodiern, a tenu une réunion d'information sur l'école d'arbitrage, samedi matin, au club house du gymnase Hervé-Mao. Compte tenu des obligations faites aux clubs de labelliser une école d'arbitrage et de ses besoins, les arbitres, les licenciés et les parents étaient invités à y participer. Il y était également question d'animation, de formation et de structuration de cette activité, les contraintes imposées devant mobiliser tous les parties des deux clubs.
Un débat et des questions
« Cette question de la formation des arbitres est importante pour la labellisation du club », a déclaré Yves Kerdevez, membre du conseil d'administration et chargé de sa communication, tant en externe qu'en interne, au club. « Le tout est de former des arbitres. Mais comment et à quel moment nous former, nous qui sommes en cours de scolarité ? », s'est interrogé Tanguy Patrom, jeune joueur et arbitre au club. « Qu'est-ce qui peut susciter cette envie d'arbitrer pour un jeune ? », a renchéri Thierry Goulard, l'un des coprésidents, s'adressant à Antoine Callarec, arbitre depuis peu. « Ma motivation, c'est que j'aime le hand et que l'arbitrage fait partie du jeu, a répondu le jeune arbitre.
Ce qui en revanche n'incite guère à devenir arbitre, c'est la mauvaise ambiance lors d'un match, le fait d'être interpellé méchamment par un dirigeant ou un joueur ». Une remarque qui en a suscité une autre, de la part d'Yves Kerdévez : « Il existe des règles pour exclure un joueur qui passe les bornes ». « Mais ce n'est pas toujours facile de donner un carton rouge à un jeune de 15 ans, vis-à-vis du club et du joueur, qui est là parce qu'il a envie de jouer », a expliqué le jeune arbitre.
Un arbitrage formateur
« Il y a des cas où il faut savoir être ferme. Il est possible de demander à l'un des accompagnateurs du club d'intervenir auprès du joueur fautif au cours d'un temps mort demandé par l'arbitre pour clarifier une situation conflictuelle. Au besoin, il faut demander à ce jeune d'arbitrer à son tour lors d'un prochain match », a repris Yves Kerdévez. « Formation à la table de marque, au remplissage des feuilles de matches font aussi partie de ces éléments importants. Mais nous sommes déjà meilleurs que nous l'avons été et nous le serons encore plus à l'avenir », a complété, en forme de conclusion, Thierry Goulard avant que ne s'exprime l'entraîneur du club, Mickaël Kernëis. Celui-ci a présenté les prochains stages au cours desquels seront initiés de futurs arbitres, parmi les 38 participants à la réunion.