Châteaulin - jeudi 17 novembre 2016
La présidente Marylène Tavennec, en poste depuis décembre 2015, nous dévoile l'état d'esprit actuel de l'association avec une devise positive : « On avance ! »
« Nous savons tirer les leçons des situations passées, explique la présidente de l'amicale laïque Châteaulin handball. Nous nous fixons maintenant des objectifs plus raisonnables quant au haut niveau. Trop excentrée sur l'échiquier du handball, dans une ville moyenne, l'Amicale Laïque Handball restera avant tout un club formateur ». C'est son leitmotiv car l'ALC HB forme depuis toujours des joueurs souvent très enviés par les clubs plus huppés.
Cette année encore, l'équipe des -18 ans gars excelle en championnat régional. « Les études, le travail, en plus des sollicitations des autres clubs, ne permettent pas à ces jeunes espoirs de continuer leur parcours dans nos équipes seniors. En trois saisons, nous avons vu partir une bonne quinzaine de joueurs. Pour le moment, on se contente d'être un club de transition. Mais peut-être qu'à moyen terme, on pourra mûrir d'autres projets ».
L'association reste donc pour le moment un club passerelle qui attire la plupart des bons joueurs de la région dès les équipes de -15 ans.
Avec 235 licenciés, le club a créé un poste de salarié « occupé par Mickaël Kernéïs. Il anime les entraînements en semaine et supervise quelques équipes phares masculines le week-end. Mais la filière féminine est encore confiée à une bénévole Morgane Lallaouret, professeur d'EPS et titulaire d'un brevet d'état », rapporte-t-elle.
Parents dirigeants
Le club travaille actuellement sur le développement du concept des Parents dirigeants pour pouvoir parer à des nouvelles obligations. Objectif : que chaque match soit géré par les parents des joueurs, à former, mobiliser pour qu'ils entrent dans la synergie du club.
Parlant encore des contributions soumises aux clubs, elle évoque les soucis d'arbitrage : « Dans ce domaine, on n'est pas bon ! On se fait sanctionner sans détours ! Yves K, un ancien de la maison de retour au club, est chargé de redonner à ces dispositions une place plus soutenue ». Il a déjà engagé des actions en profondeur auprès des jeunes envieux de « siffler », tant par des suivis individuels que par une opération de sensibilisation organisée le samedi 22 octobre. « Nous espérons créer à terme une École d'Arbitrage pour devancer les soucis annuels de quotas d'arbitres ».