Sportivement, l’Entente Aulne Porzay Handball est en place. Cependant, elle a pas mal de pain sur le plancher pour ce qui concerne la vie du club, au ralenti depuis de trop longs mois.
Covid oblige, la saison passée a été compliquée pour bien des clubs de sport (et pas que) mais particulièrement pour ceux qui jouent en intérieur. « Pour garder le contact, on a continué à s’entraîner à l’extérieur, même en hiver, et sous la pluie ! Comme autrefois », raconte Thierry Goulard, le vice-président de l’Entente Aulne Porzay Handball, que préside Marylène Tavennec.
Une solution de repli a pu être trouvée plus tard, sous le préau de l’école Saint-Joseph. Et aux beaux jours, les handballeurs ont pu aller jouer sur les plages du Porzay. Quant au championnat n’en parlons pas : le club a dû arrêter la compétition au bout de deux matchs.
Baisse des licenciés
Au vu de ses conditions peu motivantes, l’Entente Aulne Porzay a perdu un certain nombre de licenciés. « Mais on en a aussi récupéré des clubs alentour qui n’avaient pas de salariés et étaient donc limités pour poursuivre leurs activités », se console Thierry Goulard.
Les 300 licenciés d’avant la crise sanitaire ont chuté dans un premier temps à 270 et, cette saison, ils sont un peu plus de 250. En dépit des ristournes, une licence de hand est plus chère que dans d’autres sports collectifs. Quand on joue peu, ça fait réfléchir. « On a pourtant besoin de l’argent des licences car le coût annuel d’un joueur est estimé à 500 € par an », calcule le vice-président, champion de la pêche aux sponsors et subventions pour boucler son budget (Agence nationale du sport, Fonds de développement de la vie associative, Ligue de Bretagne, collectivités, etc.).
Un appel aux jeunes
Les défections enregistrées lors des confinements viennent essentiellement des plus jeunes, les plus âgés et notamment les seniors ayant fait preuve d’une grande fidélité au club. « Dans toutes les catégories jeunes, il y a encore de la place en ce début de saison pour qui veut s’engager dans la compétition », invite Thierry Goulard.
À part l’obligation vaccinale pour les plus de 12 ans, on rejoue désormais normalement. « Sportivement, nous sommes en place. Il y a seize équipes inscrites en championnat », compte le bras droit de Marylène Tavennec. Celui-ci reconnaît néanmoins qu’au plus fort de la crise, il y a eu une « fuite » des bénévoles. Mais il s’emploie à rameuter les troupes. Idem pour renouer avec le sponsoring et relancer les lotos et autres vide-greniers rémunérateurs.
Une panoplie « anti-covid »
Côté championnat, les seniors gars, qui évoluent en Prénationale, reçoivent Vannes, ce samedi, à 21 h, au gymnase Hervé-Mao. « C’est un groupe stable et qui a de l’ambition. Ils peuvent faire un bon championnat », analyse le vice-président.
Quant à leurs homologues féminines (Nationale 3), elles se déplacent, ce même samedi, pour affronter Taulé, à 18 h. « La crise sanitaire les a coupées dans leur élan alors qu’elles allaient crescendo, avec sept matchs gagnés les deux dernières saisons, pourtant tronquées. En plus, deux filles sont allées jouer en N2 », regrette Thierry Goulard.
Enfin, ce dimanche, le club réunit tous les adhérents pour distribuer à chacun un ballon, une chasuble et une gourde. Une vraie panoplie « anti-covid ».
Pratique
Entente Aulne Porzay Handball :